mercredi 24 décembre 2008

Joyeux Noël!

La Mère Noël enfile sa plus belle robe (ou celle encore à sa taille selon la cas), se pare de mille lumières (elle en a même du mal à se reconnaître dans son miroir) et embrasse sa petite famille ("eh! Maman, tu colles!!!"). Après avoir mis les cadeaux dans le coffre (et donné son sirop anti-mal des transports à Petit Bonhomme), elle laisse conduire son homme (pas le choix...) jusqu'au lieu des victuailles! Malgré tout, elle n'oublie pas ceux qui lui sont chers et qui sont loin... des yeux mais pas du coeur. En Languedoc, en Lorraine, en Savoie ou en Franche Comté, elle sait que la fête sera belle.
JOYEUX NOËL A TOUS!
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dimanche 21 décembre 2008

Je ne suis pas la reine de la grasse matinée...

C'est un fait avéré. J'ai beau faire ce que je veux, me coucher tard, être épuisée, rien n'y fait. Aux premières lueurs du jour, je suis debout. Et quand je me plains auprès de mon Prince Charmant (qui n'a jamais de mal pour rester avec Morphée...), il me répond (justement): "Mais tu te lèves toujours la première!"... Jusqu'à peu, je n'avais jamais compris pourquoi. Et puis, en lisant Deedee l'autre jour, j'ai compris.



Se lever tôt est un affaire d'égoiste. Parfaitement. Je me lève tôt parce que j'adore avoir la maison pour moi toute seule. J'adore mettre l'eau à chauffer (et faire couler le café de l'Homme aussi) et préparer ma boule à thé. Choisir, tranquillement, si je vais succomber à Un thé sur le Nil ou à un Bouddha Bleu, à un thé vert coréen ou au thé tibétain offert par une amie. Quand il a infusé (5 minutes, pas une de plus), prendre une petite douche et s'habiller vite fait. Juste mettre un peu de rose aux joues et sortir, chercher baguette, croissants, journal et mon hebdo préféré qui a maintenant la bonne idée de sortir le samedi. Rentrer, trouver une cuisine qui sent bon, déballer mon butin et m'attabler. Parfois j'écoute la radio, parfois un disque, parfois rien du tout et je me plonge dans le livre (celui-ci ou celui-là) que j'ai fermé avec regrets la veille au soir.



Après deux tasses, une tartine et quelques miettes, la porte s'ouvre, une oreille de lapin plus très blanc apparaît et j'entends avec délice: "bonjour Maman".



La journée peut commencer.




1. thé à la menthe à Marrakech, 2. un thé à la menthe, 3. tip of the iceberg, 4. boutique de thé

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samedi 20 décembre 2008

Un petit parfum de Sud...

C'est fatal. Il suffit qu'on soit en hiver pour que l'évocation de la Méditerrannée me tourneboule. Ressentir, même en imagination, le parfum de la garrigue, goûter les saveurs salées et piquantes des olives, l'acidité de la tomate... L'eau me vient à la bouche. Alors quand le dimanche s'annonce gris, sombre et froid, un petit air de sirtaki m'enchante...
Agneau à la crétoise
(pour 3 personnes)
  • 600g d'épaule d'agneau
  • 1 boîte de quartiers de tomates pelées
  • 3 petites pommes
  • 2 échalotes
  • 6 gousses d'ail
  • 1 feuille de laurier
  • 1 cuillère à café de sucre
  • 2 cuillères à soupe d'huile d'olives
  • 1 poignée d'olives noires
  • sel, poivre

Eplucher et émincer les échalotes.

Peler les pommes et les couper en quartiers en retirant le coeur.

Faire chauffer l'huile dans la sauteuse, ajouter les échalotes et faire blondir 5 minutes. Ajouter la viande et la dorer. Assaisonner. Ajouter les gousses d'ail en chemise, les tomates, les quartiers de pomme, le lauirer et le sucre.

Couvrer la sauteuse et faire cuire 1 heure et quart, doucement, en remuant de temps en temps.

Au moment de servir (avec des grains de blé ou de quinoa), parsemer d'olives noires dénoyautées.

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mardi 9 décembre 2008

Les portes du paradis

Bizarrement leur musique m'apaise. Elle me replonge dans une période de ma vie lumineuse, le début de l'envolée. C'était en novembre 1990. Je me posais la sempiternelle question "quel cadeau pour Papa à Noël?". Après avoir épuisé les disquaires de ma -toute- petite ville de province, après avoir eu entre les mains tous les Glen Miller, Duke Ellington et autres Miles Davis, j'ai fini par lui poser la question. Surprise! la barbe frise et l'oeil pétille. Et mon père se contorsionne comme une gamine en me disant "Justement, un double cd sort, d'un groupe que j'écoutais quand j'étais jeune, les Doors". Alors j'ai foncé et j'ai acheté. J'ai écouté. J'ai aimé. Je ne savais pas encore que tout le monde allait redécouvrir ce groupe mythique avec le film d'Oliver Stone (où j'allais trainer ma cousine de 10 ans à l'époque, sans aucun obstacle de la part de nos parents... allez comprendre...). Je ne savais pas que les claviers de Ray Manzarek allait me parler autant au coeur, que je les reconnaîtrais entre mille et que c'est eux, plus que la voix chaude et sensuelle de Morisson, qui allaient me laisser penser que The Doors avaient participé à une révolution musicale au même titre que les Beatles ou les Pink Floyd. D'ailleurs si quelqu'un sait où retrouver le magnifique documentaire d'Agnès Varda sur de groupe flamboyant, je suis preneuse...
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Découvrez The Doors!
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samedi 6 décembre 2008

Un saint patron

St Nicolas est le patron de la Lorraine. Wouah quel scoop! je ne voudrais pas encore une fois vanter les mérites de ma région natale mais j'aime la St Nicolas. Parce qu'elle annonce Noël, ses lumières et ses cadeaux. Parce que voir débarquer ce grand bonhomme violet à l'école, c'est toujours magique. Parce que chaque région de l'Est invente son floklore. Ici, on pose une carotte pour l'âne et on attend, après la nuit, que St Nicolas dépose des mandarines et du chocolat. Là, on dévore les pains d'épices enrobés de glaçage, comme des friandises. En Alsace, ce sont les manalas, petites brioches en forme de bonhommes qui font les frais de notre gourmandise, trempés dans un chocolat chaud. Tout ça pour réchauffer les coeurs (et les corps quand il fait froid comme aujourd'hui) et attendre le grand jour...

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