dimanche 30 novembre 2008

La mode, ultime thérapie?

Voilà que je me mets à vous servir de pareils poncifs! non, je ne commence pas à débloquer, je ne deviens ni insipide (sauf si je le suis déjà...), ni insensible à ce qui m'entoure. Mais je viens de me rendre compte que le signe qui indique que, chez moi, tout va mieux, c'est quand je passe plus de cinq minutes devant ma penderie (je ne dirai pas "dressing", je n'ai pas de dressing, juste une penderie et une vieille armoire lorraine héritée de mon arrière-grand-mère, c'est plus chic, non?). Je ne vais pas non plus vous expliquer les plaisirs du shoopings et la bouffée de satisfaction en sortant d'un magasin. J'y ai goûté et j'ai vite compris que cette bouffée part aussi vite qu'elle vient. Ca fond encore plus vite qu'un sorbet à la mangue au soleil. Par contre, le plaisir de ne pas apparaître comme une vieille chose, fatiguée et terne, alors que tout le monde vous imagine au trente-sixième dessous, ça, c'est une victoire en soi. Futile certes, mais importante.
Après quelques jours chaotiques, le plaisir revient. L'envie de couleurs, de texture, de jolies choses aussi. Bientôt, je sais que j'aurai aussi de nouveau des tonnes d'idées culinaires (quand les nausées auront cessé*), de nombreuses hésitations devant ma bibliothèque et de l'énergie à revendre...
* un message subliminal se cache dans ce texte. Mais chut!!!! tout le monde n'est pas encore au courant et il est trop tôt pour l'instant...

Découvrez Au p'tit Bonheur!
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mercredi 19 novembre 2008

Bientôt Noël!


Les catalogues de jouets envahissent les boîtes aux lettres, les décorations de Noël sont tapies dans l'ombre, dans nos villes, prêtes à briller, les comptes en banque tremblent d'avance...


Que vous soyez impatients du grand jour, ou que vous ne rêviez que d'une chose, être déjà le 2 janvier, le site Mon Beau Sapin, dont l'idée a fleuri dans l'esprit de l'illustratrice irrestistible Pénélope Bagieu, est fait pour vous!


Tous les jours, un nouvel illustrateur, une nouvelle planche de BD sur le thème de Noël et chaque visiteur enregistré permet à Orange de verser un petit quelque chose à la Croix Rouge.


Vite, cliquez!
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lundi 17 novembre 2008

"Ne le dis à personne" de Guillaume Canet

Il y a des films que je peux voir et revoir. Même si je connais tout de l'intrigue. Il y a toujours un détail, un battement de cil d'un acteur, une profondeur de la musique, un plan plus magique qu'un autre à savourer. Par hasard, nous avons vu que ce film passait, sur une chaîne satellitaire. Impossible de passer à côté. La première fois, nous sommes allés le voir en salle, pour l'une de nos (trop) rares soirées en amoureux (les parents profitent lachement des vacances de Petit Bonhomme chez Pépé et Mémé). Nous avions choisi ce film pour deux élements: Guillaume Canet comme réalisateur ("Mon idole" avait été un choc cinématographique) et François Cluzet comme acteur principal. C'était sans compter le scénario tiré d'un roman d'Harlan Coben (que je ne connaissais pas et que je n'ai toujours pas osé lire depuis... revers des adaptations cinématographiques) et la musique de M, planante, percutante comme toujours. Alors si vous avez l'occasion, ne le dites à personne et regardez-le...
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samedi 15 novembre 2008

"Un lieu incertain" de Fred Vargas


Je l'avais gardé pour un moment précieux, pour le savourer, pour ne pas en perdre une miette. Comme un trésor qu'on veut protéger. Il m'a finalement permis de vider mes neurones, de sortir de mon tourbillon, de remettre mes idées au clair. Quand je lis un roman de Fred Vargas, et que je le ferme, j'ai toujours l'impression d'être partie en vacances et de revenir, reposée, toute neuve. Pourquoi, j'ai du mal à le définir. Sans doute parce que, peu ou prou, je suis entraînée dans son histoire, dans ses échafaudages, dans les méandres de l'esprit de son héros (de l'un de ses héros), le commissaire Adamsberg. Rien n'y est facile. Tout y est précis, approfondi, recherché. Mais l'écriture rend l'ensemble plus qu'accessible.





Patricia fait une analyse plus fine que la mienne de l'esprit de Fred Vargas. Je ne saurais la suivre sur ce terrain-là. Je m'attacherai simplement à ce petit extrait, si significatif: plonger dans l'eau trouble et profonde et revenir à la surface, lavée et comme neuve.



Danglard vida rapidement la première coupe, détacha son regard du plafond pour regarder Adamsberg, mi-envieux, mi-désolé. Il arrivait qu'Adamsberg se concentre, se trasnforme en un attaquant dense et dangereux. C'était rare, mais il était alors possible de le contrer. Il offrait en revanche moins de prises quand sa matière mentale se disloquait en masses mouvantes, ce qui était le cas général. Et plus aucune quand cet état s'intensifiait jusqu'à la dispersion, comme en ce moment, aidé par le balancement du train qui abolissait les cohérences. Adamsberg semblait alors se dépalcer comme un plongeur, le corps et les pensées ondulant gracieusement sans objectif. Ses yeux suivaient le mouvement, prenant l'aspect des algues brunes, renvoyant à son interlocuteur une sensation de flou, de glissement ou d'inexistence. Accompagner Adamsberg en ses extrêmes, c'était rejoindre l'eau profonde, les poissons lents, les vases onctueuses, les méduses oscillantes, c'était voir des contours imprécis et des teintes troubles. L'accompagner trop longtemps, c'était risquer de s'endormir dans cette eau tiède et y couler. A ces moments spécialement aqueux, on ne pouvait pas argumenter avec lui, pas plus qu'avec de l'écume, de la mousse, des nuées.

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mercredi 12 novembre 2008

Magazine de Filles

J'ai un problème avec les magazines féminins. Je suis accro mais je ne sais pas quoi lire. Je tourne leurs pages mais elles me lassent vite: trop parisiennes, trop snobs, trop pleine de pubs, trop vieilles. Alors j'ai décidé de tester les web magazines. WOW en particulier. Evidemment, le plaisir du papier glacé n'y est pas. Il ne peut pas me suivre partout, enroulé dans mon sac. C'est bien dommage parce les pages sont riches. Quand il parle de culture, il ne se contente pas de Paris (c'est le seul endroit où j'ai eu des informations sur Génériq Festival). Quand il parle de mode, la sélection est mini et pointue (non, pas encore VRAIMENT abordable mais ne rêvons pas). Il parle illustration, sculpture, art contemporain. Tout ce que je connais si mal et que je rêve d'approfondir. Allez faire un tour et revenez me dire ce que vous en pensez...
PS: toutes vos autres pistes sont les miennes...
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mardi 11 novembre 2008

Non, décidément, on ne se refait pas!

Il y a quelques temps, je vous confiais mon amour des madeleines. J'avais trouvé une recette intéressante et des moules en silicone idéaux. Depuis, en me promenant dans les rayons de ma médiathèque, au rayon "pâtisserie", j'ai craqué pour un petit ouvrage sur les biscuits, par Annie Perrier Robert, aux Editions du Chêne.

La petite histoire de la gastronomie m'a toujours fasciné: ses hasards, ses us, ses régionalismes. Retrouver quelques élements du patrimoine lorrain m'a ravi. Alors évidemment, il a fallu que je teste la recette de madeleines. Parce que finalement, les madeleines de la fois précédente manquaient un peu de moelleux. Je voulais affiner la recherche. Et je n'ai pas été déçue:

Madeleines de Commercy à la vanille

  • 3 oeufs
  • 1 pincée de sel fin
  • 150g de sucre en poudre
  • 150g de farine
  • 1/2 sachet de levure chimique
  • 75g de beurre
  • 1 cuillère à café de vanille en poudre

Préchauffer le four à 180°C (thermostat 6). Fouetter ensemble les oeufs, le sel et le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse et mousse. Ajouter la farine tamisée et la levure, puis le beurre fondu et la vanille en poudre. Laisser reposer la pâte une bonne demie heure, à température ambiante. La verser dans les cavités du moule à madeleines beurré, en ne remplissant qu'aux deux tiers. Enfourner 10 minutes.

On peut aussi remplacer la vanille par une autre épice, par des zestes d'agrumes, du chocolat en poudre (dans ce cas, mettre un peu moins de farine)...

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dimanche 9 novembre 2008

On pourrait croire qu'il ne se passe pas grand chose dans ma petite tête en ce moment. Et pourtant, si, trop de choses justement. Et du repos pour mettre tout ça en place. Pas de panique, je reviens très vite. La semaine prochaine. J'ai expérimentée une nouvelle recette de madeleines, encore meilleurs, lu un roman, policier comme je les aime, j'ai écouté de la musique, qui loin de me laisser à bout de souffle m'a redonnée de l'énergie.

A bientôt!


Découvrez Claude Nougaro!
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mercredi 5 novembre 2008

Le quart d'heure américain

Il l'a fait. Ils l'ont fait. Il est Président. Et noir. Je ne sais pas s'il sera un bon président pour les Américains. Et au-delà, s'il sera positif pour nous, Européens. Mais j'ai envie de dire à nos hommes politiques: soyez moins frileux, prenez les bonnes personnes, les bonnes idées, oubliez les apparences. Nous aurions dû faire de l'Europe le lieu de tous les possibles. Les Etats Unis nous démontrent encore une fois qu'en la matière ils n'ont pas dit leur dernier mot. A nous de relever le défi. Yes we can!
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samedi 1 novembre 2008

Douces illustrations... suite

Pour faire suite au post d'hier, allez voir le blog du mari d'Adolie Day, Alexandre Day ou . Je n'ai pas besoin d'expliquer. C'est magique.



Découvrez Art Mengo!
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