samedi 30 octobre 2010

Vous les copains, je n'vous oublierai jamais

Il y a des films comme ça, qui semble un peu long, pas vraiment marquant. On sort de la salle en se disant "c'était chouette, les émotions étaient au rendez-vous mais bof". Et puis ne marchant, on refait le film. En mangeant, on en reparle, on analyse. Et puis on se rend compte qu'il s'est glissé au fond de nous et que sa force se glisse dans les petits détails. Avec Guillaume Canet, nous commençons à nous habituer à nous prendre des claques. Celle-ci est plus douce (OK le scénario aurait pû être poussé encore plus loin) mais plus marquante aussi. Je suis tellement étonnée par la réussite qu'il a pour tirer le meilleur de chacun de ses acteurs, pour faire ressentir des émitions et pour la qualité de ses images. Alors je ne vous dirai pas que François Cluzet est (comme souvent) parfait en psycho-rigide-stressé, que Gilles Lellouche en loseur-fêtard est le plus attachant, que Benoît Magimel me ravit et que Valérie Bonneton est parfaite. Mon seul regret est le personnage pas assez poussé de Pascale Arbillot. Mais sinon, courez-y!






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