On m'a reparlé récemment de cette chanson. Et j'ai pensé: "ah oui, elle était bien...". Et depuis, elle ne me quitte plus. Comme il y a 20 ans.
Parce qu'elle fait partie, selon moi du meilleur album de Jean-Jacuqes Goldmann. Celui qui m'a suivi pendant si longtemps. Celui que je connais par coeur. Et que pourtant, je n'écoute plus, à tort, parce que je suis la seule à l'aimer à la maison.
Parce qu'elle parle d'un lieu qui n'a "rien de bien malin". Comme les bords du Canal du Midi, avec l'eau et ses platanes, leurs feuilles qui font miroter le soleil et qui dansent sous le vent. Comme le mois d'avril là-bas, dans ce coin du Languedoc, où parce que l'air est frais et peu dense, le ciel a une couleur bleue comme à aucun autre moment de l'année. Comme ce plat qui ne peut se manger qu'aux environs de Pâques et que je rêve de faire découvrir au Prince Charmant: des morceaux de foie de porc conservé dans l'huile, des oeufs durs et des petits artichauts, cueillis si petits et si frais qu'on peut les manger en salade, le plus simplement du monde finalement.
Vous voyez, "rien de bien malin"...
Merci à toi de m'avoir replongée dans cette chanson...
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2 commentaires:
Je l'aime beaucoup, moi aussi. "Et puis la terre est aride, et plus cet amour est beau, comme un mineur à ma mine, un marin à son océean..."
mais de rien Anne
le bonheur de partager une tranche de souvenirs , un album sublime d'un veritable poète et cette petite chanson toute simple qui nous parle des petits bonheurs du quotidien....... rien de bien malin....
Myriam
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