jeudi 30 avril 2009

Hymne à l'amour

Jeudi soir, fin d'après-midi en dilettante. Petit tour pour paufiner la maison. J'ai trouvé matelas et sommier pour la chambre du second, des tonnes d'idées de déco pour le mini cabinet de toilette (rester à confirmer les mesures), quelques pistes canapés convertibles/salon pour la mezzanine (mais là, je ne suis pas seule à choisir). Rendez-vous échographie ensuite. Tout va bien. Jolie Princesse pousse bien. Elle a la tête en bas (je l'avais senti!) et n'a pas voulu montrer son minois. Mais ouf! c'est bien une fille. Le Prince Charmant se faisait de sueurs froides à l'idée d'obliger un fiston à porter des mini-chaussons roses et autres habits de fille pour lesquels j'ai déjà craqué (soit deux pyjamas, c'était jouable...). Je rêvasse. Et au détour d'une phrase, une chanson éclate dans ma tête. Le journaliste dit "quand on n'a que..." et je n'écoute plus la suite. La voix de Jacques Brel résonne dans ma tête, me réveille tout à fait. J'aime beaucoup cette chanson. Son crescendo, sa puissance, son authenticité, son espoir. Pour moi, c'est toute la force, l'énergie de Brel sur à peine plus de 3 minutes. Sans son cynisme que j'aime tellement par ailleurs. Juste ce message: l'amour permet tout, l'amour donne des ailes. Voilà ce que je veux apprendre à mes enfants. On n'écoute jamais assez le Grand Jacques.

Découvrez Jacques Brel!
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mardi 28 avril 2009

Coup de blues?


Il y a des jours où tout semble partir de travers. Le temps qui passe, le temps qu'il fait, les objets qui se dérobent, les fournisseurs qui font tout (ou presque) de travers, les enfants qui n'écoutent rien et les maris qui ne retiennent pas grand'chose. J'exagère. A peine. Il faut bien que je me fasse plaindre parfois. Encore trois "bonnes" semaines et j'aurai la maison, mon temps, ma vie pour moi toute seule, pendant quelques semaines. Quelques semaines pour finir de préparer l'arrivée de Jolie Princesse.

Trouver les derniers biberons et le stérilisateur qui manquent. Réfléchir à mon nouvel emploi du temps. Ressortir le lit de nourrisson (que Petit Bonhomme n'a pas voulu lâcher avant ses 3 ans). Aménager (enfin) la nouvelle chambre dans les combles et arpenter les magasins de déco. Imaginer comment le même Petit Bonhomme va réagir à l'arrivée de la petite soeur (sachant qu'il colle déjà bien plus que le riz de l'Uncle Ben's). Souffler beaucoup et reprendre le yoga prénatal. Lire aussi, j'ai du retard sur mes envies. Faire quelques pots de confiture d'abricots et des beignets de fleurs de courgettes. M'apprêter à être, à nouveau, épuisée, le corps en morceaux, l'esprit en ébullition, les hormones en bataille.
Hum!... je ne suis pas sûre que seize semaines de congés de maternité dont six semaines prénatales soient suffisantes. Ils ont bien le temps pour une petite modification de loi, nos joyeux députés, non?
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dimanche 26 avril 2009

Pause thé... la suite

Mercredi dernier, je m'étais confié une nouvelle mission: réussir à faire goûter sinon manger des biscuits à Petit Bonhomme et trouver des compagnons à mon nouvel ami de l'après-midi. La seconde mission était la plus facile et la recette de Shortbreads trouvé dans le dernier numéro de Saveurs m'a semblé adéquate.

Je ne pensais pas qu'elle remplirait aussi bien la première mission, faire manger quelque chose de sucré à mon bout'd'chou étant périlleux. La recette est, de plus, très facile à réaliser et Petit Bonhomme a pu m'accompagner et s'amuser encore une fois.


Shortbreads

(pour une vingtaine de biscuits)


  • 150g de farine
  • 100g de beurre demi-sel mou
  • 50g de cassonade
  • 5 cuillères à soupe de lait entier

Mélanger la farine et la cassonade. Ajouter le beurre mou en petits cubes et l'incorporer du bout des doigts. Ajouter le lait jusqu'à ce que le mélange forme un boule de pâte, l'emballer dans du film alimentaire et le conserver au frais 1 heure.

Préchauffer le four à 160°C. Etaler la pâte sur le plan de travail fariné sur une épaisseur de 1cm. Découper en rectangle et former de petits trous avec une fourchette.

Cuire 15 minutes, jusqu'à ce que les biscuits soient blonds.

Note: j'ai très envie de les tester avec des grains d'anis vert.

vendredi 24 avril 2009

Un autre Regard sur la culture

A la maison, nous sommes radiophiles. Pas moyen d'entrer dans la cuisine sans allumer la radio. Sur France Inter, de préférence. La plupart du temps, nous écoutons d'une oreille distraite. Enfin, surtout moi, le Prince Charmant se révèle plus attentif. C'est comme ça que par un beau dimanche de mars, nous avons entendu, par le biais de Kriss et son crumble, l'artiste Marie Morel et sa revue Regard. Intrigrée, j'ai sauté sur son site qui présente son travail, ses expositions, ses rencontres, ses brèves. Et envoyé mon chèque illico.

Au final, j'ai reçu ce matin mon premier numéro. Dans une belle enveloppe avec un petit mot et un petit coeur charmants...




...se cachait le numéro de ce mois d'avril, consacré à Carine Lorenzoni et à ses cartes postales en mosaïque.






La revue se présente sous la forme d'une interview illustrée de cartes postales. Son univers est aussi poétique et instructif que je l'attendais. Moi qui ne suis pas forcément au fait de toute l'acutalité artistique, qui n'ai finalement pas assez de temps pour explorer le web comme je le souhaiterais, cette mini revue d'art (son format est seulement de 10,5 cm sur 15 cm) va me suivre partout et m'aider à rêver.
Pour s'abonner pour 6 numéros, envoyer 18 euros à Marie Morel - Regard - 01260 Le Petit Abergement.
Je vous invite aussi à découvrir les éditions Chaluts-mots de Carine Lorenzoni.

mercredi 22 avril 2009

Pausé thé... sans thé



Depuis le début de ma grossesse, j'ai été obligée de supprimer thé et café, sous peine de bébé bondisseur! Une fois fait le tour des infusions traditionnelles, je me suis tournée vers un vieux copain, rencontré il y a 10 ans (déjà...) en Afrique du Sud et alors peu connu en France: le thé rouge ou rooibos. De thé, il n'a que le nom puisque sans théïne. Il n'a pas non plus le côté corsé qui fait que, le buvant sans sucre ni lait, je le préfère en général parfumé.

Pour la petite histoire (je fais ma Bouilloire bavarde), le mot rooibos signifie "buisson rouge " en afrikaans. C'est un arbuste, de la famille des acacias qui pousse exclusivement dans une région d'Afrique du Sud appelée Cedarberg et située au nord de la ville du Cap. Ses copeaux fermentés sont riches en polyphénols aux propriétés anti-oxydantes.

En faisant un petit tour dans mon magasin bio préféré (et situé à 50m de la maison), j'ai testé la version parfumée "Mama Rose" à la rose des Jardins de Gaïa. La saveur s'avère délicate, parfaite pour un après-midi en dilletante, avec un bon livre et quelques scones ou pour un petit déjeuner, au calme. Il a enchanté la semaine de vacances passée.

Le Prince Charmant m'avait aussi permis de tester la version "Halloween" orange-canelle.

Vous pouvez trouver tous ces rooibos sur la boutique en ligne des Jardins de Gaïa. Le "Mama Rose" est à 5,90 € les 100g et le "Halloween" à 5,00 € les 100g.

Pour ceux qui ne connaissent pas, les Jardins de Gaïa sont spécialisés en thés bio et issus du commerce équitable. Ils sont installés en Alsace (eh, oui!...) et proposent des thés, tisanes, infusions de toutes sortes et de toutes origines. Toujours de qualité, le packaging est simple mais très bien fait. On trouve les produits sur divers salons sur Paris ou le Grand Est mais ils ont aussi un service de VPC.

lundi 20 avril 2009

Petite revue de presse arachnéenne

Je continue, au gré de mes connexions, à explorer des blogs. Voici quelques nouvelles* adresses ajoutées à mes favoris et qui font partie de mes lectures régulières:

D'abord du côté des enfants, des mamans et des emplois du temps chargés des uns et des autres, je me délecte des aventures d'E-Zabel qu'on ne présente plus. Elle a le don de me faire rire, et ses bons plans en sont vraiment, même si souvent exclusivement parisiens. J'ai particulièrement apprécié les péripéties de son canapé. Cela résonne étrangement en moi...

Ensuite, deux clins d'oeils à des gastronomes alsaciennes. Je suis un peu chauvine sur le coup-là mais leurs recettes me plaisent bien (miam pour la glace au Nutella de Cannelle et Cacao) et leur approche culinaire aussi! (Loukoum a raison, l'Alsace ce n'est pas que ça!!!)

* nouvelles pour moi, par nécessairement sur la toile!

samedi 18 avril 2009

Brève


Si comme moi, vous l'avez manqué hier soir, regardez "Empreintes : agnès de A à b" de Serge July sur le site de France 5. La diffusion est gratuite jusqu'au 24 avril 2009.


Je ne connais pas forcément beaucoup sa mode mais son style décontracté et élégant m'a souvent plu. Je savais qu'elle était aussi grande collectionneuse d'art. Ce portait intellingent éclaire un peu plus sa personnalité.
Vous pouvez aussi consulter le site de mode d'Agnès b ou celui de sa galerie d'art, Galerie du jour.

vendredi 17 avril 2009

"L'attentat" de Yasmina Khadra

Voilà le roman que j'attendais. Après ma petite déception du weekend, j'ai comblée par l'écriture de Yasmina Khadra. J'avais bien sûr déjà entendu parler de cet auteur mais je n'avais jamais lu ses romans.

Je retrouve ce que je cherche dans un roman: une intrigue prenante, des personnages consistants, mais surtout un fond indénibale, une vraie réflexion sur les relations entre les hommes, sur notre Histoire contemporaine aussi. Car plus je lis, et plus je réalise que me touchent surtout les romans, et qu'au-delà des histoires qu'on me racontre, ce sont les messages explicites ou non que je recherche.

Ici l'énoncé est simple: Amine est israélien d'origine arabe. Il est chirurgien, parfaitement intégré et est marié à Sihem, qu'il aime par-dessus tout. Sa vie bascule le jour où un attentat est commis à Tel-Aviv. La kamikaze n'est autre que son épouse. Une quête s'amorce alors pour comprendre pourquoi il n'a pas vu quel était son combat, pour comprendre comment il a pu être floué ainsi. C'est d'abord une blessure d'amour puis d'amour propre. Et on se plaît à croire que le contexte n'est qu'un prétexte pour explorer un couple, avec ses complicités et ses secrets. Mais l'Histoire contemporaine nous rattrape très vite. Au final, aucune réponse n'est donnée mais la réflexion est ouverte. C'est un très beau cadeau que nous fait le romancier.

A noter aussi que la langue est très belle (le roman est écrit en français, l'auteur est algérien) ce qui ne gâche rien.

L'extrait suivant se situe au milieu du roman. Amine interroge un proche et veut comprendre pour quel combat sa femme est morte, lui dont le métier est de sauver des vies.

-Pourquoi? grommelé-je, vexé par mes propres propos, pourquoi sacrifier les uns pour le bonheur des autres? Ce sont généralement les meilleurs, les plus braves qui choisissent de faire don de leur vie pour le salut de ceux qui se terrent dans leur trou. Alors pourquoi privilégier le sacrifice des justes pour permettre aux moins justes de leur survivre? Tu ne trouves pas que c'est détériorer l'espèce humaine? Que va-t-il en rester, dans quelques générations, si ce sont toujours les meilleurs qui sont appelés à tirer leur révérence pour que les poltrons, les faux-jetons, les charlatants et les salopards continuent de proliférer comme des rats?
-Amine, je ne te suis pas, là? Les choses se sont toujours déroulées de la sorte depuis la nuit des temps. Les uns meurent pour le salut des autres. Tu ne crois pas au salut des autres?
-Pas lorsqu'il condamne le mien. Or, vous avez foutu ma vie en l'air, détruit mon foyer, gâché ma carrière et réduit en poussière tout ce que j'ai bâti, pierre par pierre, à la sueur de mon front. Du jour au lendemain, mes rêves se sont effondrés comme des châteaux de cartes. Tout ce qui était à portée de ma main s'est évanoui. Pfuit! que du vent... J'ai
tout perdu pour rien. Avez-vous pensé à ma peine lorsque vous avez sauté de joie en apprenant que l'être que je chérissais le plus au monde s'était fait exploser dans un restaurant aussi bourré de gosses qu'elle de dynamite? Et toi, tu veux me faire croire que je dois m'estimer le plus heureux des hommes parce que mon épouse est une héroïne, qu'elle a fait don de sa vie, de son confort, de mon amour sans même me consulter ni me préparer au pire? De quoi j'avais l'air, moi, alors que je refusais d'admettre ce que tout le monde savait? D'un cocu! J'avais l'air d'un misérable cocu. Je me couvrais de ridicule jusqu'au bout des ongles, voilà de quoi j'avais l'air. De quelqu'un que sa femme trompait de long en large pendant qu'il se défonçait comme une brute pour lui rendre la vie aussi agréable que possible.

mercredi 15 avril 2009

Repas printanier


Depuis le début de l'année, j'ai repris le chemin de la maison de la presse et j'ai été charmé par les deux derniers numéros de Saveurs. Après avoir testé le numéro de février/mars ici ou , j'ai attaqué celui d'avril/mai dernièrement.

Comme il y a longtemps que je voulais faire des paupiettes, j'ai testé leur recette, en la mettant à ma sauce. Je n'ai pas été déçue. C'est tellement facile.

Paupiettes de veau printanières
(pour 4 personnes)
  • 4 escalopes de veau très fines (coupées au tranchoir ou aplaties par le boucher)
  • 250g de viande de veau pas très grasse (ou de farce déjà hâchée)
  • 4 fines tranches de barde
  • 2 oignons nouveaux
  • 4 carottes nouvelles
  • 300g de petits pois frais ou surgelés
  • une grosse boîte de champignons de Paris entiers
  • 25cl de vin blanc
  • 25cl de bouillon de veau
  • 2 échalotes
  • huile
  • sel, poivre, herbes de Provence
  • de la ficelle alimentaire

Hacher la viande pour faire une farce. Eplucher les échalotes et les hacher très fin. Mélanger à la farce et saler et poivrer. Ajouter deux pincées d'herbes de Provence et mélanger.

Poser un quart de farce sur une escalope et rouler. Enrouler d'une bande de barde et ficeller le tout.

Recommencer avec les trois autres escalopes.

Faire chauffer un peu d'huile dans une cocotte et faire dorer les paupiettes. Eplucher les oignons nouveaux et les ajouter, émincés, dans la cocotte. Quand le tout est doré, ajouter les carottes épluchées et émincées, les champignons de Paris égouttés, le vin blanc, le bouillon de veau. Saler et poivrer si nécessaire. Faire cuire 35 minutes.

Ajouter les petits pois surgelés et faire cuire encore 10 minutes.



Si on veut rester sur la pureté du veau, cette farce est parfaite. De notre côté, nous sommes tentés par y ajouter un peu de porc pour avoir quelque chose de moins sec...



mardi 14 avril 2009

"Et mon coeur transparent" de Véronique Ovaldé


Je ne sais pas si c'est la fatigue, mais j'ai beaucoup de difficultés à trouver un livre qui m'entraîne en ce moment. Le dernier date de quelques temps déjà. Etait-il trop prenant justement?




Tout ça pour dire que ce nouveau roman que je lis de Véronique Ovaldé me laisse un peu sur ma fin. Comme toujours, j'aime assez son style, un peu décousu, un peu tordu. Mais son histoire a des longueurs, des pesanteurs qui ne me plaisent guère. Pourtant l'intrigue avait tout pour me plaire si l'on en croit la quatrième de couverture:




Sait-on jamais avec qui l'on vit?

Lancelot ne cesse de se heurter à cette question depuis que sa femme, Irina, a été victime d'un accident qui l'a précipitée au fond de la rivière Omoko. Déjà ébranlé par sa mort, il va vivre un "Très Grand Choc Supplémentaire" en découvrant que des mystères entourent cette disparition. Un à un se dévoilent les secrets que sa femme avait pris soin de lui cacher. Dès lors, il ne lui reste qu'à mener l'enquête et élucider cette énigme: que faisait Irina, ce jour-là, à Catano, au volant d'une voiture qui ne leur appartenait pas et dont le coffre contenait des objets pour le moins suspects...



Au final, on se perd dans la personnalité de ce Lancelot, jaloux et mou à la fois, dont l'esprit s'englue et le récit avec lui. On n'en sait guère plus sur la personnalité d'Irina ou sur les personnages qui ont finalement croisé sa vie.



Le style reste, pour moi, le premier intérêt de ce roman.



L'absence d'Irina est aussi impressionnante que sa présence. C'est comme si son absence avait embouti l'air de l'espace exact et de la forme exacte de sa présence. Vous pouvez considérer être assis à côté de l'absence d'Irina. C'est une proposition tout à fait acceptable.

dimanche 12 avril 2009

Joyeuses Pâques!

Pour les fêtes de Pâques, cette année, nous avons une chance folle. Il faut un temps magnifique (et je crois que ce n'est pas le cas de tout le monde en France). De quoi avoir envie d'aller se promener et de rentrer à la maison affamés. Que faire alors pour rassasier les enfants et les occuper? Des petits biscuits de goûter évidemment!


Je me suis inspirée d'une recette donnée par le magazine Saveurs d'avril dont je vous reparlerai.

Petits biscuits de Pâques
(pour une trentaine de biscuits environ)
  • 60mL d'eau
  • 50g de beurre doux
  • 50g de beurre demi-sel
  • 100g de sucre
  • 500g de farine
  • une cuillère à café de levure
  • 100g de chocolat dessert
  • 1 cuillère à soupe de lait
  • 60g de sucre glace
  • 1/3 du jus d'une orange
Mettre l'eau, les beurres, le sucre dans une casserole et porter à ébullition. Quand le beurre est fondu, sortir du feu et laisser refroidir en remuant de temps à autre pour qu'une pellicule ne se forme pas en surface.


Quand ce mélange est froid, l'incorporer rapidement à la main au mélange farine / levure et pétrir jusqu'à obtenir une boule. On peut ajouter un peu de lait pour éviter le côté trop "effrité". Enrouler la pâte dans un film et laisser alors reposer au frais 3 heures.


Préchauffer le four à 180°C (thermostat 6). Etaler la pâte sur une épaisseur d'environ 5mm et découper des formes à l'emporte-pièce. Les placer sur une plaque beurrée et cuire 15 à 20 minutes.


Pendant ce temps, d'une part faire fondre le chocolat avec le lait. D'autre part, mélanger le sucre glace et le jus d'orange. A la sortir du four, on peut glacer les biscuits au chocolat, à l'orange ou les garder nature.




Notes:

1/ nature, ils sont très peu sucrés et donc parfaits pour être trempés dans un thé.

2/ je maîtrise encore mal la pâte sablée et je crois qu'il fait être très rapide au pétrissage pour ne pas la durcir. De même, avec un robot le résultat est plus délicat à obtenir, pour moi.

3/ Petit Bonhomme était très content que la pâte fasse une sieste comme lui.

Bonne fin de weekend pascal!

dimanche 5 avril 2009

Classique mais efficace

On y est! J'attaque le 3ème trimestre (comme les enfants) de grossesse. Le ventre commence à peser lourd et mon dos à me faire soufrir. Alors le soir, j'essaie de faire simple. Et comme Petit Bonhomme est fan de pâtes (sans doute l'influence d'une nounou italienne...), les pâtes en sauce bolognaise ont toujours du succès. J'adore faire cette sauce moi-même et faire entrer l'été dans la cuisine.
Ma sauce bolognaise
  • 200g d'échine de porc
  • 200g d'escalope de veau
  • 1 oignon
  • 3 gousses d'ail
  • 300mL de coulis de tomate
  • huile d'olives
  • sel, poivre, épices, herbes de Provence
Personnellement, depuis que cet outil magique est entré dans ma vie, je hache toujours la viande en proportion 50% porc, 50% veau (pour "adoucir").
Faire chauffer un peu d'huile d'olives dans une sauteuse. Quand elle est chaude, ajouter l'oignon, le saler (et ajouter du curry si on veut une sauce un peu relevée) et couvrir pour que l'oignon soit un peu confit.
Découvrir et ajouter la viande. La faire dorer. Ajouter ensuite le coulis de tomate, un peu de sel, les gousses d'ail épluchées et hâchées, les herbes de Provence. Faire cuire une bonne demie heure pour que tous les ingrédiens se marient.
On peut se régaler de cette sauce avec des pâtes, des ravioles aux champignons. Je m'en sers aussi pour les lasagnes.

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jeudi 2 avril 2009

Je suis un cas désespéré

Ce soir, entre 20h45 et 22h30, il ne faudra pas essayer de me joindre. Les gens de mon entourage n'auront pas le droit de m'adresser la parole. Petit Bonhomme écoutera l'histoire que lui lira son papa. Et moi, je serai devant mon poste de télévision, scotchée devant Canal Plus et la cinquième saison de Desperate Housewives. Je sais: c'est pathétique. Mais entre elles et moi, c'est une histoire d'amitié. Elles sont entrées dans ma vie juste après la naissance de Petit Bonhomme, à un moment où j'étais suffisamment perdue et fatiguée pour regarder ce qui me tombait sous la télécommande. Et j'ai accroché. A la rigidité de Bree (de loin ma préférée). A la famille nombreuse de Lynette. A la naïveté de Susan. A la fashion obsession de Gabrielle. Au-delà de tout cet espace, certes très américain, la fragilité de chacune, leur méchanceté aussi, en font des caractères assez intéressants à voir évoluer. Entre rire et larmes bien souvent, ce n'est pas une peinture sociale mais ce n'est pas non plus vain. Alors je ne boude pas mon plaisir.

Des petites filles modèles, on vous dit...

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